lundi 28 novembre 2011

Le Bio en recul à la cantine de Dijon?

9% de bio dans les commandes de la cuisine centrale selon les derniers chiffres qui nous avaient été communiqués en juin... Nous nous interrogeons sur les trois derniers mois de l'année quand au maintien de ce chiffre. 
Lorsqu'on regarde de près les menus qui nous sont communiqués pour octobre, novembre et décembre, il semble bien que le bio soit en net recul :


Le pain qui accompagne tous les repas est produit avec de la farine AB.
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Octobre 2011: sur 15 repas

Ingrédients bio:
Pain d’épice, Omelette nature, Semoule
Crudités et fruits non bio:
Concombre, Raisin Muscat, Céleri, Betteraves, Poire, Salade, Framboisier, Carottes, Prunes, Asperges, Raisin muscat, Batavia, Ananas, Pomme, Tomates, Raisin, Salade.

Novembre 2011: sur 20 repas
Ingrédients bio:
Yaourt, Semoule,Omelette, Pain d’épice, Lentilles, Poulet
Crudités et fruits non bio:
Bananes, Betteraves, Pommes, Batavia, Orange, Concombre, Asperge, Poire, Salade, Tomate, Carottes, Batavia, Ananas, Orange, Concombre, Clémentine, Betterave, Banane, Céleri, Salade, Poire,Pomme, Carottes, Tomate, Maïs.

Décembre 2011: sur 12 repas
Ingrédients bio:
Semoule
Crudités et fruits non bio:
Salade,  Clémentine, Concombre, Orange, Salade, Céleri,  Betterave, Ananas, Tomate, Maïs, Carottes, Pomme, Batavia, Clémentines.
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Quelles conséquences sur la santé?
Rappelons que c’est en premier lieu sur les fruits et légumes que reposent les enjeux de santé...Par exemple, une pomme issue de l'agriculture conventionnelle ne sera pas épluchée et contiendra souvent des résidus de pesticides (voir une enquête sur le raisin).

Même en petites quantités les substances seront nocives en mélange dans notre organisme, c'est "l'effet cocktail". En effet, pour ces molécules complexes, ce n'est pas la quantité qui fait le poison. (cf Criigen) "Des expositions prolongées à des faibles doses amplifient généralement de cinquante fois l’effet perturbateur endocrinien. L’accumulation persistante de ces produits dans les organismes n’en est que plus préoccupante sur la santé publique et l’environnement."
Les organismes de nos enfants, plus petits et en croissance sont plus sensibles aux produits. C'est pourquoi la cantine est un enjeu majeur.

Difficile de s'approvisionner?
Deux liens : 
Loc'Halles BourgogneProposé par le conseil régional de Bourgogne, le site loc-halles-bourgogne.fr a pour but de faciliter la mise en relation des fournisseurs de produits bourguignons et des acheteurs de la restauration collective publique et privée. 

Alors, comme beaucoup de villes qui ont déjà pris ce chemin, il est urgent que Dijon et son agglo passe au bio, sérieusement et durablement !


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