samedi 10 novembre 2012

Dijon ajoutera-t-elle la carte du bio à sa candidature pour la citée de la gastronomie?

La France s'est engagée à introduire 20% de bio dans les menus de la restauration collective d'ici la fin 2012... mais pas encore Dijon.
Heureusement, l'année n'est pas encore terminée !
Pourtant passer au bio à la cantine n'est pas insurmontable. 
De nombreuses villes s'y engagent et nous en citons des exemples régulièrement sur ce blog ainsi que sur notre revue de presse
Dijon a pourtant une particularité qui l'avantage: la part des denrées ne représente que 15% du prix du repas (le reste du budget allant à l'accompagnement, la préparation,etc.) Si l'on considère que les denrées bio coûtent 30% plus cher* et que l'on souhaite passer la part de bio dans les repas à 20%, la hausse ne serait que de 0,9% sur le coût global du repas.

Un premier pas à 20% de bio permettrait de respecter les engagements du Grenelle de l'environnement et surtout, de mettre en route un projet sur le long terme en donnant un signal à la filière locale. Des agriculteurs et des investisseurs sont en attente pour s'engager à produire en bio, local et de saison pour les cantines. 


Une carte supplémentaire pour la candidature pour la citée de la gastronomie?
Dans un récent article** on peut lire concernant le projet de la citée de la gastronomie :
"Dijon est une capitale gastronomique de notoriété internationale. [...]Dijon a l’habitude de mener à bien de grands projets, Dijon propose des formations au métier de l’alimentation et est la capitale de la recherche agronomique…"
Le projet sur 6.5ha propose de rénover 24 000m² de bâtiments pour une enveloppe estimée à 55 millions d'euros.
A titre de comparaison, le budget de fonctionnement global de la cantine en 2010 était d'environs 8,6M€. Passer à 20% de bio pour 1 100 000 repas annuels, représenterait donc une somme de moins de 80 000€.

Nous n'avons pas, à ce jour de réponse à notre lettre ouverte à M. le Maire de Dijon.
Nous n'avons constaté aucune amélioration dans les menus depuis la rentrée.

Notre demande est appuyée par 1500 signatures, cela représente 1% de la population Dijonnaise, ainsi que d'importantes organisations comme le WWF, la Fondation Nicolas Hulot, Bioconsom'acteurs, l'UFC Que Choisir et diverses personnalités.
Il est plus que jamais temps de passer au bio, local et de saison!

Signez notre appel !
(*On considère les denrées bio 30% plus cher mais ce chiffre est une moyenne haute. En travaillant avec les agriculteurs, en développant la filière locale, et en passant des marchés négociés sur plusieurs années, les prix sont moins élevés.)
(**Article de Gazetteinfo : http://www.gazetteinfo.fr/2012/11/05/cite-de-la-gastronomie-dijon-veut/)



Pour passer à 20% de bio à la cantine 
conformément aux engagements du Grenelle de L'environnement, 
il reste




mardi 16 octobre 2012

Comment on nourrit le monde ? Les Moissons du futur

Marie-Monique ROBIN 
viendra à Dijon au cinéma l'Eldorado, 
le 24 novembre à 20h30, 
pour nous présenter son dernier film 
"Les Moissons du Futur".

"Comment nourrir les 9 milliards d'habitants annoncés en 2050 ? Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l'urgence de produire autrement. 

Président de l'Association nationale de l'industrie agro-alimentaire, Jean-René Buisson y affirmait qu'aucune alternative aux pesticides n'était possible et qu'une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations unies, Olivier de Schutter, lui, prétend exactement le contraire. Qui croire ? Enquêtant aux quatre coins du globe, la journaliste a rencontré des paysans qui ont renoncé à ces insecticides et pesticides dont les coûts indirects colossaux — pollution, énergie et santé publique — ne sont jamais pris en compte."

Plus d'infos sur le site d'Arte...








lundi 8 octobre 2012

Semaine du goût ?



Alors que Dijon présente sa candidature pour être la Citée de la Gastronomie, et que se déroule "la semaine du goût 2012" (cette semaine*),   nos enfants mangeront, comme toutes les semaines, des fromages industriels à la cantine de Dijon...
Bonbel, Saint-Paulin,  P'tit Louis, ainsi que le Pick et Croq' (aux polyphosphates,  phosphate de sodium et huile de palme).

Pourtant la cuisine centrale de Dijon a été mise en place "pour arrêter d'ouvrir des boites de conserves" nous a confié un élu ! 
Alors pourquoi ces produits sont-ils "placés" dans les menus ? Afin de conditionner nos petits consommateurs en devenir ?
Car, il faut dire la vérité, ces "produits laitiers" sont des gadgets commerciaux au goût quelconque !  Pour nous les faire avaler, les sociétés qui les produisent s'achètent une image attractive et s'appuient sur des allégations de santé et de grandes campagnes publicitaires. 
L'agroalimentaire investit d'ailleurs massivement dans la publicité car le produit en lui-même n'est pas vendeur...(Voir cette étude importante de Que choisir sur l'influence de la publicité sur notre comportement alimentaire)
Nous sommes en droit de nous demander comment nos marmots apprendrons à apprécier les goûts et les saveurs qui font partie de notre patrimoine si on les habitue quotidiennement à ces produits de l'agro-industrie? 
Et quel avenir pour les fromages locaux, traditionnels et artisanaux si les futurs consommateurs s'en détournent?

Dans notre belle Bourgogne fière de sa gastronomie, n'y-a-t-il pas moyen de proposer des produits laitier d'abord locaux ou/et bio? Mont-d'Or, Cîteaux, Mâconnais, Comté, Morbier, Époisses, Chèvres,  nous avons l’embarra du choix !
De plus, ces produits ont un cahier des charges exigeant sur la provenance de leur lait et leur fabrication : sans additifs, sans-OGM et parfois bio ! 
________________________________________________
(* La semaine du goût se déroule du 15 au 21 octobre - Elle est largement soutenue par des grands groupes de l'agroalimentaire comme Nestlé/Maggi... voir le site)

Dans une grande librairie de Dijon, on promeut une certaine idée de la gastronomie !

mercredi 3 octobre 2012

Valence, c'est bio, c'est bon! Au même prix, avec les agriculteurs!

4200 repas sont produits par jour à la cuisine centrale qui distribue Valence, Bourg-lès-Valence et Portes-lès-Valence.




La démarche est clairement annoncée :
"Cantines de Valence, maintenant c'est bio, c'est bon ! 
Au même prix, avec nos agriculteurs"
Ce slogan  s'adresse aux familles mais en même temps aux producteurs locaux...
Il incite la filière à se développer.


Voici aussi ce qu'indique le site de la ville:

Un axe politique fort

La santé publique est l’objectif principal visé par la démarche municipale.
La Ville souhaite également favoriser les circuits courts. En tant que préfecture du 1er département bio de France, c’est tout naturellement que Valence participe au développement de la filière bio locale. A travers cette mesure, le but est aussi de relancer les marchés locaux en favorisant la proximité.

Meilleur et pas plus cher

Avec 15 produits bio et locaux entrant dans la composition des menus contre 4 auparavant, la municipalité respecte son objectif initial qui était de 20% de produits bio dans les repas, dans le respect du cadre fixé par le Grenelle de l’environnement et en adéquation avec les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS). La cuisine municipale dispose également d’une légumerie, permettant de préparer des produits frais.
Le prix des repas reste le même pour les familles, soit entre 1,42 et 4,55 euros. Ce tarif est déterminé en fonction du quotient familial.
Cette reprise de la restauration scolaire en interne s’inscrit dans le cadre de la création d’un service commun de restauration scolaire au sein de Valence Agglo Sud Rhône-Alpes, qui verra le jour le 1er janvier 2013 pour les communes de Valence, Bourg-lès-Valence et Portes-lès-Valence.

Comme beaucoup de villes, Valence a compris que la réussite d'une cantine qui passe au bio nécessite des actions à plusieurs niveaux:
  • sensibiliser parents et enfants, notamment par le biais de projets pédagogiques,
  • sensibiliser et former les personnels en cuisine et en salle,
  • communiquer et porter politiquement le projet pour stimuler la filière bio locale,
  • travailler avec ses agriculteurs en soutenant les installations ou les conversions en bio,
  • mettre en place une coordination efficace de la filière afin de répondre à la demande.



mercredi 26 septembre 2012

Carnets de campagne !

Merci à Philippe Betrand, Marie-Christine Thomas et Emmanuelle Fournier, qui nous ont tendu le micro de leur émission "Carnets de campagne" sur France Inter !
Pour réécouter ou Podcaster l'émission c'est ici : 


Merci aux nombreux auditeurs qui ont signé notre appel ! 
Pour nos marmots, il faut du bio, local et de saison!

jeudi 20 septembre 2012

Tous Cobayes ?

Le magazine Bioaddict fait le point sur la récente publication de l'étude du professeur Séralini (qui a signé notre pétition !) sur la toxicité des OGM:
"
L'équipe du Professeur Séralini de l'Université de Caen a publié cette étude(*) très détaillée dans une des meilleures revues scientifiques internationales de toxicologie alimentaire, en ligne ce 19 septembre 2012. Les implications sont gigantesques. Elles permettent de comprendre le mode d'action toxique d'un OGM et du caractère transgénique le plus répandu, mais aussi d'un pesticide à des doses extrêmement faibles équivalentes à celles trouvées dans les eaux de surface et dans l'eau de boisson. De plus, les résultats mettent en lumière le laxisme des agences sanitaires et des industriels dans l'évaluation de ces produits."
(*)"Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize". Food and Chemical Toxicology, Séralini G.E. et al. 2012


"2 ans de recherches secrètes pour que la vérité éclate

Il s'agit de deux produits très représentatifs : un maïs transgénique tolérant au Roundup, le caractère partagé par plus de 80% des OGM alimentaires, et le Roundup lui-même, le pesticide le plus utilisé sur la planète. On ne teste pas au niveau réglementaire ces produits sur des humains, mais sur des rats. Ces tests ont donc porté sur 200 rats en observation pendant deux années sur plus de cent paramètres. Les dosages utilisés (à partir de 11% d'OGM dans l'alimentation, et 0,1 ppb de Roundup dans l'eau) sont caractéristiques de doses environnementales courantes.
Les résultats de cette étude révèlent des mortalités plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits, avec des effets hormonaux non linéaires et reliés au sexe. Les femelles développent des tumeurs mammaires importantes et en grand nombre et des perturbations hypophysaires et rénales, et les mâles présentent des atteintes hépato-rénales chroniques sévères."  (Lire l'article complet...)

Cette étude fait l'objet d'un livre : "Tous cobayes !", Gilles-Eric Séralini, Flammarion, en librairie le 26 septembre.

Ne manquez pas aussi le film adapté du livre intitulé aussi "Tous Cobayes ?" -sortie le 26 septembre en salles, réalisé par Jean-Paul JAUD, à qui l'on doit l'incontournable "Nos enfants nous accuseront" et plus récemment "Severn" (et qui a aussi signé notre appel !)





lundi 10 septembre 2012

Manger des aliments sans pesticides est meilleur pour la santé !

En cette rentrée studieuse,  nous vous proposons une sélection d'articles qui évoquent les problèmes liés aux denrées issus de l'agriculture conventionnelle (qui utilise les pesticides de synthèse) ainsi qu'aux produits agro-industriels.

L'agriculture conventionnelle utilise la chimie pour augmenter ses rendements mais cela a un impact sur notre alimentation, car même à faible doses, ces polluants peuvent inter-agir et créer des désordres pour notre organisme.

Ces articles relatent des études qui  comparent les fruits et les légumes selon leur mode de production.

·    *     Pesticides : l'EFSA "confirme" que manger bio permet de protéger sa santé
Source: Bioaddict.fr; Publié Le 9 Novembre 2011
Cet article présente les résultats d'un  rapport de l'EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments). Vous pouvez également y visionner  "Notre Poison quotidien" : Une enquête de Marie-Monique Robin sur les produits chimiques présents dans nos aliments.
·    *     Pesticides : une différence bien réelle entre les aliments bio et non bio
Source: Actu-environnement.fr; Publié Le 20 décembre 2011
Suite à une première étude en 2010 (ci-dessous) l’association Générations Future a fait réaliser une étude comparative portant sur les fruits et légumes en comparant bio et conventionnel. "il y a 223 fois moins de résidus de pesticides en moyenne dans les aliments bios analysés que dans les aliments conventionnels"

L’agro-industrie quant à elle utilise le plus souvent des denrées issues de l’agriculture conventionnelle (donc susceptible de contenir des résidus de pesticides) de plus elle transforme les aliments afin qu’ils soient plus attractifs et concurrentiels et se doit de les rendre conservables  et transportables.

Pour atteindre tous ces objectifs, elle va avoir recours à des édulcorants, des conservateurs, des colorants, des arômes et tout un catalogue d’adjuvants et additifs dont les effets négatifs sur la santé ne sont plus à démontrer pour certains. D’autre part, elle va avoir largement recours aux emballages  (aluminium, plastiques, polystyrènes, etc) dont certains sont traités avec des molécules chimiques telles que les phtalates.

·    *     Une tartine de phtalates au petit-déjeuner
Source 20minutes.fr ; Publié le 29 juillet 2010
« Même la célèbre pâte à tartiner Nutella pourrait être une menace pour la santé: les chercheurs y ont décelé une forte concentration en DEHP, un des plastifiants les plus efficaces. »
·    *     Menus toxiques: enquête sur les substances chimiques présentes dans notre alimentation
« Diverses substances chimiques ont été recherchées par plusieurs laboratoires accrédités, spécialisés dans des analyses alimentaires : des plastifiants dont du Bisphénol A (BPA) et des phtalates, des retardateurs de flamme bromés (PBDE),des dioxines, furanes, PCB et autres Polluants Organiques Persistants (POPs), des pesticides ou encore des métaux lourds... Nous avons aussi repéré sur les étiquettes les divers additifs entrant dans la composition des produits transformés. Au-delà de l’analyse des aliments, nous nous sommes aussi penchés sur les substances chimiques qui pouvaient se transférer dans la nourriture, notamment lorsque l’on fait chauffer son plat en plastique au micro-onde ou bien son eau dans une bouilloire en plastique. »
*      Télécharger le "Petit guide vert de la bio-alimentation"
Source www.assef-asso.fr
En dernière page de ce guide, l’association publie  une petite liste des principaux additifs alimentaires

Enfin, vous pouvez visionner dans notre vidéothèque  l’enquête de Marie-Monique ROBIN « Notre poison quotidien » qui est incontournable sur les sujets  précédents et qui enquête également sur les défaillances de notre société dans son système de contrôles des pesticides et des additifs alimentaires.

mercredi 5 septembre 2012

La cantine bio quotidienne

"La cantine bio quotidienne" est le nom de notre nouvelle revue de presse des communes qui passent au bio à la cantine.

Chaque jour ou presque, nous publions un lien vers un article sur une commune ou une ville qui a décidé de proposer plus de bio, local et de saison à ses enfants. 
Que le nombre de repas par jour soit important ou pas, ces communes ont su atteindre cet objectif. Chacune d'elle nous démontre que manger bio, local et de saison à la cantine est possible.

En cette rentrée 2012, on constate une recrudescence de la place du bio dans les repas. Cela coïncide avec l'échéance du Grenelle de l'environnement qui préconise 20 % de denrées issues de l'agriculture biologique d'ici la fin de l'année

Il ne reste donc plus que quelques mois à Dijon et aux communes de notre région pour démontrer qu'elles ne prennent pas cet enjeu de santé et d'environnement à la légère...
Cette revue de presse est publiée:
- sur Facebook et ne requiert aucune authentification pour être consultée...
- et aussi sur Scoop.it 




jeudi 30 août 2012

De l'agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire commune?


De l'agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire commune?

...C'est le titre d'une enquête publique de l'Union européenne concernant la réforme de la PAC (Politique Agricole Commune) lancée le 20 août. 
Pesticides, étiquetage, changement climatiques, de nombreux points sont passés en revue. 
Les circuits courts et l'agriculture biologique ("organique" dans le texte) sont aussi évoqués.

Ce questionnaire anonyme est simple et demande 5 minutes pour être rempli...« pas besoin de connaître les tenants et aboutissants de la Pac pour répondre aux questions, qui sont d'ordre général » 

Avant d'y répondre nous vous recommandons cet article de l'association Bio Consom’acteurs qui remarque la formulation clairement orientée de certaines questions: www.bioconsomacteurs.org





mardi 31 juillet 2012

Bio et circuits courts en Loir-et-Cher


Le Conseil général de Loir-et-Cher, en partenariat avec la Chambre d’agriculture départementale et des collèges du département, lance une expérimentation dans les cantines de 5 collèges publics de Loir-et-Cher : l’approvisionnement des restaurants scolaires par des filières courtes.


Circuits courts par Loir-et-Cher

Source: http://alimentation.gouv.fr/je-mange-local-dans-mon-college


Retrouvez toutes les vidéos sur notre onglet  "Vidéothèque"

mardi 19 juin 2012

Aider les cuisiniers dans leur recherche de produits

S'approvisionner en produits bio, locaux et de saison est une tâche souvent complexe et chronophage pour les cuisiniers. 
C'est pour les aider dans ces recherches qu'en Isère, l'Association Manger Bio d'Ici Alpes-Bugey a été créée. Quelques emplois ont permis aux cantines de plus en plus nombreuses de s'approvisionner et en même temps de développer la filière...
Un exemple qui rappelle celui de "Bien Manger Champagne-Ardennes" à Charlevilles-Mézières que nous avions déjà présenté sur notre blog et qui devrait inspirer Dijon et sa région !


vendredi 15 juin 2012

Jean-Marie PELT soutien l'action de Chouette, c'est bio! à Dijon

Jean-Marie PELT soutien notre action en signant la pétition ainsi que notre lettre ouverte.
Jean-Marie Pelt, Agrégé de Pharmacie, est Botaniste et Ecologiste. D'abord Professeur de Biologie Végétale et de Cryptogamie à la Faculté de Pharmacie de Nancy jusqu'en 1972, il fonde cette année-là, à Metz, l'Institut Européen d'Ecologie, et enseigne la Botanique et la Physiologie Végétale à la Faculté des Sciences de l'Université de Metz. De nombreuses missions scientifiques à l'étranger, (Afghanistan, Togo, Bénin, Côte d'Ivoire, Maroc, etc.), l'amènent à s'intéresser aux plantes médicinales traditionnellement utilisées dans ces pays. 
Il est élu Maire adjoint de la Ville de Metz de 1971 à 1983.


Jean-Marie Pelt exerce de nombreuses fonctions, parmi lesquelles celles de
  • Président de l'Institut Européen d'Ecologie 
  • Président de la Fédération Européenne de Recherche sur l'Education et l'Ecologie de la Personne et ses Applications Sociales (FEREEPAS) 
  • Président d'Honneur de la Société Française d'Ethnopharmacologie (SFE) 
  • Membre du Comité Scientifique de l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse, 
  • Secrétaire du Criigen (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie GENétique). 

Jean-Marie Pelt a été nommé par la Commission Européenne : Ambassadeur Bénévole de l'Environnement de l'Union Européenne.

Aujourd'hui, il est très sollicité pour tous les problèmes généraux concernant l'environnement et l'écologie, (écologie urbaine, développement durable, réchauffement climatique, biodiversité, alimentation et santé, OGM, plantes médicinales).

Jean-Marie Pelt est connu pour ses nombreux Ouvrages traitant du monde des plantes ou d'écologie. 

Le plus récent d'entre eux s'intitule Cessons de tuer la terre pour nourrir l'homme ! "

mercredi 30 mai 2012

La légumerie: le maillon manquant?


Nous l’avons évoqué dans notre Lettre ouverte au maire de Dijon, la légumerie fait partie des sujets récurrents lorsqu'on aborde la question du bio, local et de saison à la cantine. 
Mais une légumerie c'est quoi?

Lorsqu'il s'agit d'achalander une cuisine en légumes, ceux-ci doivent d'abord être préparés...On les trie, on les laves, on les épluches,on les découpes et on les conditionne afin qu'ils soient prêts à l'emploi. 
Pour de petites cantines, la légumerie peut être un atelier dédié, mais à l'échelle d'une cuisine centrale, comme celle de Dijon ou de Lons-le-Saunier (qui commence à y réfléchir), il est nécessaire de s'équiper d'une légumerie à part entière si l'on souhaite se fournir auprès des producteurs locaux. L'intérêt de cet équipement, s'il est envisagé à une échelle régionale, départementale ou locale, c'est qu'il est disponible également pour les autres établissements !



Pour en savoir plus sur la légumerie, nous renvoyons, une fois encore, à l'excellent blog "Ma Cantine Bio" qui a fait un reportage sur la première légumerie bio d'Île de France, inaugurée en ce début d’année 2012.


Une légumerie peut aussi prendre la forme d'un Esat (Etablissement et service d'aide par le travail)  Voir l'exemple dans cette vidéo sur le territoire de Belfort. 

lundi 21 mai 2012

Lettre ouverte


L’association de parents du Dijonnais “Chouette, c’est bio !” publie sur son blog 
concernant la restauration scolaire. 
Elle souhaite voir progresser la part de l’alimentation biologique locale et de saison dans les repas des enfants à la cantine

Des personnalités et des associations de consommateurs s’associent à cette lettre. 

Plus de 1200 signataires ont par ailleurs répondu à l'appel lancé par l'association sur son blog.

vendredi 18 mai 2012

Toulouse: 29 000 repas/jours 30% de bio... progressivement mais sûrement!


Un article de la Dépêche nous apprend que la part du budget de la cuisine centrale de Toulouse  qui est consacrée au bio est de 32%. Un peu plus que celle de Bordeaux qui est à 30%...
De quoi laisser songeur vu de Dijon. D’autant plus que ce chiffre s’inscrit dans un processus de mise en place progressive,  ce qui signifie que les Toulousains ne s’arrêteront pas là…
«En 2009, la cuisine centrale des cantines des 200 écoles toulousaines consacrait déjà 18 % de son budget annuel à l'achat de produit bio. Depuis, l'offre n'a cessé de s'étoffer : 23 % du budget était consacré au bio en 2010, 25 % en 2011 et 32 % en 2012. »


Encore un exemple qui nous démontre que oui, c’est possible ! 
Y compris si l’on regarde les quantités!

En effet,  à fonctionnement identique –avec une  cuisine centrale-  Toulouse sert 29000 repas par jour, là où Dijon a une capacité de 8000 repas/jours.

Il est intéressant également de lire que ce progrès vers l’alimentation bio et locale est réalisé à coût constant pour les familles. 
Enfin, c’est une nouvelle façon d’envisager les achats qui a été mise en place car il a fallu travailler en direct avec les producteurs.  

« Nous avons été obligés d'adapter nos achats aux capacités de production des producteurs régionaux. »
Du coup, le nombre de lots achetés aux fournisseurs a doublé entre 2009 et 2012. C'est beaucoup plus compliqué pour les comptables, mais c'est finalement à ce prix-là que nos enfants s'initient au bio à la cantine. »

PUBLIÉ LE 18/05/2012 08:20 | B. DV.

A voir également, et nous invitons les responsables de la cuisine centrale de Dijon à lire également cet article,  de "Ma Cantine Bio" qui publie sur son blog les appels d'offre de la ville de Toulouse en 2010 !


mercredi 16 mai 2012

Merci pour vos commentaires...

...motivés et instruits !

  • "J'habite dans la plaine dijonnaise. J'aimerais mieux être entouré de champs bio destinés aux cantines que de champs de poisons destinés aux usines."
  • "Et en plus, c'est bon pour avoir de l'eau saine au robinet, comme à Munich par exemple !"
  • "Consommer Bio c’est tout simplement un signe de respect : respect envers soi-même, envers les autres, envers la Terre …"
  • "Il serait temps que l'on pense à donner à nos enfants de bons aliments et une nourriture saine"
  • "à 100% pour les cantines bio...et pas rien qu'à Dijon"
  • "..c'est meilleur pour la santé, l'emploi rural de proximité & pour le porte monnaie..alors pourquoi hésiter!!!"
  • "Merci pour nos enfants !"
  • "Je souhaite, pour mes petits enfants, que ce projet aboutisse bien vite."
  • "en tant qu'élue j'ai pu constater la difficulté d'évoquer l'entrée du bio dans les cantines des zones rurales. Il serait intéressant que la Ville de Dijon nous serve de "locomotive" pour lancer des actions de ce type dans nos territoires. 

lundi 7 mai 2012

Dernière ligne droite pour atteindre les 1000 signatures !

900 !  
C'est la dernière ligne droite avant d’atteindre les 1000 signataires !



Merci aux familles sur liste d'attente d'Amap qui ont récemment contribué (120 signatures en quelques jours) et qui attendent aussi plus de bio, local et de saison!

Merci pour vos commentaires et votre soutien !

Continuez en diffusant ce lien vers notre appel et faites le signer à vos proches, conjoint, famille, grand-parents, car nous sommes tous concerné par la qualité de l'alimentation pour nos enfants !

dimanche 15 avril 2012

Mobilisons-nous: Dijon va relancer pour 4 ans ses appels d'offres pour les cantines...

Si l'on s'en réfère au document publié sur le site de la Draaf  Rhône-Alpes les marchés d'alimentation pour la cuisine centrale de la ville de Dijon sont valables à partir de janvier 2009 et donc jusque fin 2012.  La ville devrait donc passer en délibération au conseil municipal du mois de juin ses appels d'offres. Les critères de choix concernant les composantes des repas seront alors validés pour une période de 4 ans.
Il s'agit donc d'un moment décisif pour augmenter la part du bio dans les commandes et diminuer les produits agro-industriels au profit de produits bio, locaux et de saison.

La cuisine centrale de Dijon est un bel outil doté d'un personnel motivé et attentif à leurs petits convives !
Nous sommes convaincus qu'il est possible d'atteindre un niveau d'excellence sanitaire et environnementale et cela à coût constant. 
Excellence sanitaire, par le biais d'une alimentation biologique, donc exempte de pesticides, d’adjuvants, de conservateurs, etc. Il a été plusieurs fois démontré que les produits issus de l'agro-industrie sont moins savoureux, moins nourrissants et contiennent souvent des molécules malignes pour nos organismes sur le long terme, même à faibles doses. 
Excellence environnementale, parce que moins polluer pour produire aux champs c'est moins polluer l'eau que nous consommons et pour laquelle nous contribuons aussi aux coûts de traitements trop importants.

Notre association a des propositions à faire à nos élus; des solutions à court, moyen et long terme que nous avons élaborées en nous basant sur les conseils de spécialistes et les retours d'expériences des villes qui sont déjà passé au bio. Nous leurs adresserons bientôt nos attentes et nos propositions.

Nos attendons de nos élus qu'ils donnent l'impulsion,car il faut s'engager dès aujourd'hui, haut et fort pour un projet de passage progressif et durable de la cuisine centrale au bio, local et de saison. Nous souhaitons aider la ville à élaborer ce projet car nous préférons une mise en place pérenne, plutôt qu’un résultat immédiat qui serait voué à l’échec.


Si Dijon montre l'exemple, le développement de la filière peut bénéficier à toute l'agglomération voire au-delà.

Mobilisons-nous pour faire très rapidement grossir le nombre de signataires de notre appel !


Olivier LESAGE,
Président de l'association "Chouette, c'est bio !"



samedi 14 avril 2012

Un reportage à ne pas manquer...

17 avril France 2 à 22h40 : 'La mort est dans le pré ' , un film sur les dégâts des pesticides sur la santé des agriculteurs. Un film essentiel à voir pour comprendre l'envers du décors du système agricole actuel basé sur les pesticides ...




Le documentaire : La mort est dans le pré"est en à revoir ligne jusqu'au 24 avril
http://ow.ly/anApt

samedi 17 mars 2012

Manger bio, c'est pas du luxe !

Le 12 avril à 20h, le Docteur Lylian LE GOFF, viendra nous présenter sa conférence "Manger, bio c'est pas du luxe - Pour nos marmots il faut du bio! ". 


Organisée  par l'association "Une autre résonance" et avec le soutien notamment de "Chouette, c'est bio!"  cet évènement se déroulera à Agrosup,  26 boulevard Petitjean à Dijon, Tour Demeter, Amphi Pisani.
Renseignements (07 80 03 68 07)

L’objectif de cette soirée du 12 avril, outre le fait de valoriser la nourriture bio, locale,  et de saison sera de mettre en évidence le lien entre santé et alimentation tout en montrant que le développement économique du bio reste parfaitement soutenable et à la portée de tous. 


«Les produits issus de l’agriculture biologique sont riches en nutriments, en moyenne 25 % de plus que les produits conventionnels (enquête de l’INSERM); ces aliments sont donc plus savoureux et le plaisir qu’ils procurent ne doit rien aux agents chimiques de synthèse.
L’agriculture biologique est une véritable alternative à des pratiques polluantes, allergisantes, cancérigènes, et reprotoxiques (altération de la fertilité) , réductrice de la biodiversité. De plus, la filière bio crée des emplois alors que l’agriculture conventionnelle voit disparaître 35000 exploitations par an. Manger bio, local et de saison, c’est donner du sens au quotidien à un développement durable –soutenable et solidaire–,  c’est participer au développement d’un commerce équitable de proximité.» Lylian LE GOFF
Lylian Le Goff, auteur de nombreux ouvrages :
“Manger bio, c’est pas du luxe”, “Nourrir la vie”, “Combien de catastrophes avant d’agir”, “Ensemble, sauvons la planète”, “L’écologie au service de la vie” , “Vous avez dit cancer?”
En outre, Lylian Le Goff a initié des menus intégralement bio au restaurant universitaire de Lorient et a co-fondé le réseau Biocoop de Lorient.


Avec le soutien de Agro'logique, GAB21, Terre de liens, Veille au grain, Graines de Noé, Slow Food, Chouette, c'est bio!

lundi 20 février 2012

500 signatures ! On continue !

‎500 signatures ! Merci à tous les signataires ! Continuons !

Diffusons le lien vers notre appel.
http://bit.ly/wiCVRP


Vous pouvez aussi le télécharger ici , le faire signer autour de vous et nous le retourner à l'adresse indiquée sur le formulaire.


mardi 14 février 2012

Une charte pour l'agriculture péri-urbaine du Pôle métropolitain de Lyon-Saint-Etienne

Dans le cadre de la rencontre « Ville et agriculture » de ce vendredi 10 février 2012 à Lyon, les quatre Présidents du Pôle Métropolitain ont signé la Charte d'objectifs en faveur de l'agriculture périurbaine du  Pôle Métropolitain.  
Le Pôle Métropolitain ou "G4",  comprend la Communauté Urbaine de Lyon, la Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère, la Communauté d'Agglomération du Pays Viennois et la Communauté d'Agglomération de Saint-Etienne Métropole. 

L'agriculture péri-urbaine constitue une composante économique commune et centrale de ce territoire qui, comme le rappel Maurice Vincent, président de la communauté d'agglomération de Saint-Etienne Métropole, « compte environ 2 millions d'habitants. » Elle regroupe quelques 2 400 exploitations agricoles et génère près de 3 500 emplois directs sur une surface agricole de 56 955 ha. 

Selon Gérard Collomb, maire de Lyon et président de la communauté urbaine de Lyon, « à travers cette charte, nous avons une vision assez claire : éviter l'étalement urbain pour préserver les espaces naturels qui entourent la ville. Au-delà, nous allons travailler ensemble afin d'organiser la coopération entre les agriculteurs dans l'optique qu'ils aient un rapport direct avec la ville. » 

Au-delà de cette charte, un ensemble d'actions va permettre d'accompagner la promotion et la structuration de l'agriculture périurbaine autour de quatre thématiques : le développement économique de l'agriculture, la pérennisation du foncier agricole, l'alimentation locale ainsi que le paysage et l'environnement.
source Lyon webzine


En considérant l'agriculture comme un secteur économique à part entière et en l'intégrant à ses interventions dans le domaine économique, les membres du pôle métropolitain ont entrepris une réflexion et un travail d'animation pour assurer à ces espaces un développement économique, renforcer ainsi leur rôle de « ceinture verte » et maîtriser le développement urbain. 
source Lyon-communiqués

Rappelons que Saint-Etienne passe progressivement au bio à la cantine depuis l'an dernier avec un objectif de 100% en 2016 ! Son intérêt pour le développement de la filière locale semble logique.



Développer le bio à la cantine c'est commencer par s'intéresser au local et de saison et donc à la filière locale. L'idée de ceinture verte et nourricière émerge à chaque fois de cette réflexion sur le long terme. Nous avons déjà eu l'occasion de traiter de ce sujet:

vendredi 3 février 2012

Roundup, au-dessus des normes pour l'eau dans les urines des citadins de Berlin !

A l'heure où les représentants de la FNSEA manifestent contre d'énièmes mesures environnementales, les résultats de cette étude allemande sont accablants.
Mais faut-il pointer du doigt les agriculteurs ou plutôt les grands commerçants de pesticides qui depuis des années leur annoncent des miracles? 

Afin de comprendre si les contaminations au glyphosate (composant du Roundup) ne concernent que des personnes en contact direct avec les préparations agricole ou bien indirectement par l'alimentation, ou si d'autres groupes de population sont soumis à des risques, des employés, des journalistes et des avocats de Berlin ont été examinés.
Dans tous les échantillons d'urine de ces groupes en Décembre 2011 du glyphosate a été détecté. 
Les valeurs vont de 0,5 à 2 ng par le glyphosate ml d'urine (limite de l'eau potable: 0,1 ng / ml) soit  5 à 20 fois la limite établie pour l’eau potableAucun des sujets examinés n'avaient un contact direct avec l'agriculture.


Articles relatifs à cette étude:


Effets du roundup:

Aujourd'hui, les sols s'épuisent... Les nappes sont polluées...
Et pendant ce temps l'agriculture biologique produit au moins aussi bien que l'agriculture conventionnelle? 
Quand nos dirigeants feront-il preuve de bon sens en réformant l'éducation agricole?