En effet, la municipalité (ré-)élue s'est engagée durant la campagne électorale à mettre en place 20% de bio à la cantine.
C'est en fait 10% supplémentaires, si l'on considère les 10% déjà revendiqués par la ville.
Mais il semblerait que nos marmots devront attendre encore un peu car le menu du mois de novembre sera triste au possible : une omelette et un semoule pour tout aliment bio sur le mois! Un recul pour mieux se lancer?
Dans le même temps nous avons eu de bonnes nouvelles des coûts de l'alimentation bio en restauration collective dans les résultat de l'étude 2014 de l'Agence Bio
Dans un précédent article, nous calculions le surcoût induit par l'introduction des produits bio, sachant qu'à la cuisine centrale dijonnaise, le coût des denrées ne représente que 15% du coût total de préparation du repas (qui prends en compte par ailleurs les salaires, les investissements matériels, l'énergie, etc.)
Il est donc temps de réactualiser notre calcul:
15%(part des denrées) x 10% (de bio en + qu'actuellement)
x 19% (de surcoût moyen) =
0,285% de surcoût ramené au prix du repas
Passer au bio coûte maintenant encore moins cher !
Comme l'ont fait d'autres villes précédemment, un recours au bio non-local* est une solution de départ qui permet d'amorcer la transition de la cantine tout en développant dans le même temps un réseau bio-local à moyen terme.
*le réseau des maraîchers, notamment en vallée du Rhône et Paca s'est fortement développé ces dernières années. Pas locaux mais pas si loin...