50% de Bio en moins de trois ans, c'est possible et c'est à Clamart.
Et l'expérience ne date pas d'hier mais de 2011.
Cet exemple est intéressant localement, car l'organisation de la restauration scolaire peut se comparer à celle de Dijon. En effet, elle fonctionne avec une cuisine centrale en liaison froide* et en régie directe.
L'exemple est aussi intéressant du fait de l'approche de l'équipe municipale qui s'est attelée à revaloriser le travail des employés.
Enfin, on remarque la provenance bio-locale qui peut se lire sur le menu des petits clamartois (en vert pour le bio et "IDF" pour le local)
A suivre également, les pistes de réflexion de Clamart pour augmenter encore à l'avenir la part de bio-local : s'équiper d'une légumerie, travailler en direct avec des agriculteurs de la région et pourquoi pas, en fermage...
Pour approfondir, voici un article et une fiche pratique qui décrivent l'expérience de Clamart:
- un article sur le blog "ma cantine bio",
- une fiche réalisation d'élu (sur le site de la Fédération des Elu/es Verts et Ecologiste)
(* Les repas sont préparés puis refroidis avant d'être transportés et réchauffés dans les restaurants scolaires des établissements)
Et à Dijon ,
...pourquoi la mayonnaise bio ne prend-elle pas ? Nous avons pourtant de nombreux atouts:
-La cuisine centrale dispose d'une équipe qui semble ouverte et motivée, mais les légumes bio ont du mal à franchir le portail de livraison... Pourquoi?
Lons-le-Saunier, et Châlon-sur-Saône par exemple mangent pourtant des légumes bio de Côte d'Or!
-Nous avons la chance d'avoir des terres cultivables sur la commune ou à proximité, et même des terres à "très haut rendement agricole", (alors qu'à Clamart, ville de l'agglomération parisienne, les seules terres non urbanisées sont celle de la forêt).
Autour de Dijon, prendre des terres pour urbaniser semble facile, alors pourquoi ne le serait-ce pas pour y cultiver des légumes bio?
-Un projet de légumerie a été initié mais n'a pas reçu de soutien de nos élus. Il se fera finalement...en Haute-Marne ! Pourquoi?
-Nous somme Citée de la gastronomie, mais que vaut une gastronomie aux résidus de pesticides ? C'est l'image du dynamisme et de son engagement sur le plan environnemental et sanitaire de notre ville qui est en jeu.
Mais, comme à Clamart, face à tous ces critères, nous savons qu'un seul est réellement valable:
la volonté politique !
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