jeudi 4 avril 2013

Moins de 12 ha seraient nécessaires pour produire les légumes bio locaux pour la cantine de Dijon !

C'est une question récurrente que celle de l'accès aux terres et de la conversion au bio dans notre région pour alimenter la restauration collective. Comment produire les volumes de denrées nécessaires localement ?
Lorsqu'on évoque les 1 100 000 repas annuels par exemple à la cuisine centrale de Dijon, on est vite impressionné par les chiffres. Pourtant, nous avions pris conscience lors de rencontres avec les responsables de la cuisine de Lons-le-Saunier que la surface de terre nécessaire pour produire les légumes bio de la cantine n'était pas énorme contrairement aux idées reçues. 


L'association Terre de Liens, qui oeuvre pour soutenir les projets d'installation en bio, vient de mettre en ligne un convertisseur qui permet d'avoir un aperçu de ce que pourraient être ces besoins en surfaces cultivées.

Nous avons fait le calcul sur la base des 7500 repas/jours de la cuisine centrale dijonnaise.
Nous avons choisi le mode de convertisseur avancé (qui suppose que le contenu des repas évolue en intelligence avec la démarche de passage au bio).
Le résultat indique une surface tout compris de 342,67 ha, soit un peu moins que l'ensemble des parcs d'activités prévus pour accueillir les entreprises autour de Dijon.  C'est une surface que l'agglomération dijonnaise doit donc être en mesure de mobiliser comme elle sait le faire pour l'urbanisation et l'industrialisation et qui permettrait de créer une ceinture verte nourricière et aussi de l'activité économique : L'agriculture bio génère 59% d'emploi en plus que l'agriculture conventionnelle ! 

Autre donnée intéressante, la part de fruits et légumes : 11,81 ha seulement seraient nécessaire.
Passer prioritairement en bio les légumes et les fruits fait partie des décisions importantes que nous attendons de nos élus. Les légumes contiennent des résidus de pesticides de synthèse s'ils ne sont pas bio et nos enfant les accumulent dans leurs organismes. C'est une question de santé publique.
Mettre en culture 11,81 ha pour cultiver les légumes de la prochaine saison ne semble pas insurmontable pour une ville comme Dijon !